Les deux derniers jours à Mumbai n’ont guère été passionnants vu que je les ai passé dans ma chambre à soigner ce rhume carabiné … Peu de sorties donc car la pollution est terrible dans cette ville mais, mais, quand même, chose promise, chose due…
Je ne pouvais partir sans prendre en photo la calèche de nuit en mode tuning qui m’avait tant plu !
Je ne pouvais partir sans prendre en photo la calèche de nuit en mode tuning qui m’avait tant plu !
Voilà voilà.. vous savez comment me faire plaisir désormais…
Je pars de Mumbai avec la voix de Jeanne Moreau, des abdos d’acier à force de tousser et surtout la volonté de ne plus toucher à une seule cigarette de ma vie (Pas une seule clope depuis que j’ai foulé le sol indien..). J’ai besoin de changer d’air et Goa sera, je l’espère, une destination sympa.
Mais avant d’arriver à Goa, je dois faire face à ma première expérience de train de nuit en Inde.. Ce sera le « konkan express » qui part de Mumbai à 23h et qui arrive le lendemain à 11h. Tout ça pour parcourir 680 km.. Mon train n’a d’express que le nom..
En arrivant à la gare de Mumbai, c’est une ville parallèle qui fait face à moi. Même à cette heure tardive, il y a un monde fou, les uns dorment, les autres travaillent, il y en a même qui se font des barbeucs sur le quai.. ça fourmille de partout, ça déborde presque mais finalement, je ne devrais pas être étonnée; 1 milliard d’indiens..et moi, et moi, et moi..
Moi qui ai un train à prendre justement!
Premier obstacle : trouver le quai de mon train et ce n’est pas une mince affaire quand on se trouve devant ce genre de panneau :
Heureusement, je tombe sur quelque chose de plus lisible et me dirige vers le quai 18 ou se trouve bel et bien mon train.. C’est là où on regrette d’avoir dit du mal de la SNCF..
J’ai pris une classe 2AC. Mais vu que je n’ai jamais pris le train auparavant dans ce pays, je ne sais pas trop à quoi m’attendre..
Je monte et découvre des couchettes qui se font face., bon, ça a pas l’air trop mal..
Souci ; impossible de trouver mon numéro.. Je demande finalement et le monsieur me désigne des rideaux derrière moi..
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| Des rideaux?? |
??? qu’est ce que ça veut dire ? Et là mon dieu, j’ouvre les rideaux.. et non, ce n’est pas un placard mais bien ma couchette… c’est à dire que j’ai la pire place de ce wagon ! Pas de fenêtre, la clim en pleine gueule, impossible de me mettre assise sur ta couchette sans être voûtée..
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| non, ma couchette.. |
Pas d’autre choix en fait de t’allonger, de fermer tes rideaux, de remercier le ciel de ne pas être claustrophobe et de jurer de ne jamais être routière de ma vie car j’ai l’impression qu’une arrière cabine de poids lourd, ca doit ressembler à ça.
Mais une fois avec les draps, ca va un peu mieux..
Bref, je crois que je me suis amusée toute seule pendant un bon moment dans mon placard avant de me décider à dormir pour de bon. Car treve de plaisanteries, ca reste assez confortable…SAUF QUE, crises de toux sur crises de toux, impossible de dormir.. sur les 13h du trajet, j’ai du dormir à peine 3 heures donc c’est bien fatiguée que j’arrive à Madgao, gare ferroviaire principale de Goa (qui est un état, pas une ville). Ensuite, il me faudra encore 2h30 de bus qui traversa des paysages luxuriants (on est à la fin de la mousson) pour arriver à Palolem..
Finalement, ces presque 16h de trajets valaient le coup une fois arrivée sur la plage de Palolem. Je vous en reparle lors de mon prochain post. Ça vous fera un peu plus rêver que mon expérience de train de nuit.. Mais c’est aussi ça mon voyage.. 🙂
Comme toujours, voivi la musique du titre du post, « night train », un classique du Jazz, d’Oscar Peterson.
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