des derniers jours qu’il me reste avant Noël pour visiter la vallée
de Katmandou. Qui recèle de vrais trésors.
« Swayambhunath » ou, plus simple: Monkey temple, puisque
les singes ont pris leur quartier dans cet endroit superbe,
d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
pays tant toutes les religions y sont mélangées. Le temple
bouddhiste est à coté du temple hindouiste, Shiva est représenté
à coté de Bouddha. Et la plupart des népalais finalement vont
prier dans les deux temples, car on ne sait jamais !
contribue à ce que ce pays respire la spiritualité. Car partout,
des temples, des moines, des monastères.
nuit à Bodhnath, plus grande stupa d’Asie et haut lieu de pèlerinage
pour les bouddhistes tibétains.
Les mêmes yeux de Bouddha sensé
regarder partout car rien ne peut ni de doit lui échapper.
complètement, c’est le bouddhisme. Je n’y comprends rien !
J’essaye pourtant de me documenter mais encore une fois, c’est pour
me poser de nouvelles questions. Je suis perdue dans un dédale de
questionnements.
à la stupa de Bodhnath, je tombe sur cette cérémonie :
qui, pourquoi ?
avoir des réponses, je me renseigne et on m’explique que cette
cérémonie célèbre la réincarnation de H.H Penor Rinpoché.
rentrée à ma GH, je me précipite sur Wikipédia pour savoir qui
est ce monsieur.
Kyabjé Drubwang Pema Norbu Rinpoche
(bo), né en 1932
et mort en 2009,
était le 11e
détenteur du trône de la lignée de Palyul,
de école Nyingmapa
de bouddhisme
tibétain, et qui aurait été une
incarnation de Vimalamitra.
Il était renommé dans le monde bouddhiste tibétain comme un maître
Dzogchen
m’expliquer cette phrase en termes simples, je l’épouse sur le champ
car moi, il y a un mot sur deux que je ne comprends pas et
même après avoir tenté d’approfondir le sujet pendant toute une
soirée, mes connaissances sur le bouddhisme sont restées très
limitées !
comprendre une religion qui suscite autant de ferveur.
lune, jour encore propice que les autres pour faire des offrandes
qu’on rassemble avant de les distribuer.
ray ban d’aviateur et portable vissé sur l’oreille. Et quelques
népalais m’avoueront qu’ils voient d’un très mauvais œil cet excès
de modernité: certains moines ont même des « girl friends »
s’offusquent-ils !
solennité, de ferveur, de rituels, de dieux, de prières et je suis
proche de la crise de foi !
suis frustrée de mon manque de savoir. Je m’auto-flagele et je
maudis au passage le lonely qui ne consacre qu’un page sur le
bouddhisme alors que c’est un sujet fondamental pour comprendre le
Népal !
vallée de Katmandou par Bhaktapur, une ville médiévale ; un
vrai bijou grâce aux temples qui foisonnent dans toutes les places de la ville.
pas à s’asseoir sur le lion ou bien à poser son étal de claquettes
contre la statue avoisinante.
une vie tranquille d’aujourd’hui. Une atmosphère particulière qui
est renforcée le soir par la pénurie d’électricité qui plonge
la ville dans le noir quasi-complet.
la fin de l’après-midi de la très grade majorité des touristes qui
retournent à Katmandou.
poteries. Un quartier est exclusivement réservé aux potiers qui
exercent leur art depuis des siècles selon les mêmes règles.
proche banlieue de Katmandou.
des places immenses. Mon hôtel donne sur la place et c’est un régal
chaque matin.
même remarqué certaines scènes très sanguinolentes sur les étais
des toits des temples. Et de manière générale, il y a quand même
des créatures très bizarres qui sont représentées..
passer dans un orphelinat à Patan. À la demande d’une nouvelle
association française, je dois faire des portraits de chaque enfant. Et j’en profite pour rester passer le réveillon avec eux. J’achète
un petit cadeau pour chacun.
Chaleureux.
à jamais. Mais l’orphelinat leur donne cette possibilité de s’en
sortir. De s’éduquer. D’avoir un métier. De les remettre sur les
voies d’une existence heureuse.
L’association n’a pas encore de site internet, ça ne devrait pas tarder mais en attendant, voici leur site FB: https://www.facebook.com/shanti.mome.3
On a bien ri avec nos séances photos.
Puis le dîner a clos cette
belle journée.
lendemain, nous sommes allés tous ensemble à la messe.
L’église
est un bâtiment comme un autre mais à l’intérieur, c’est quelque
chose !!
laisse découvrir ça dans la petite vidéo qui suit !
aimé les rapports simples des népalais. Souriants, chantants,
dansants. Les relations entre eux semblent si faciles, toujours
curieux les uns des autres. Combien de fois ai-je vu des népalais
discuter avec des inconnus juste parce qu’on prend un thé a coté,
parce qu’on attend le bus ensemble, etc..
comportements et je finis par me demander :
-
Pourquoi si je vais vers des gens
que je ne connais pas et m’intéresse à eux, la majorité ne
manifestera aucun intérêt en retour pour qui je suis, ce que je
fais, d’où je viens. L’enfer, c’est les autres, c’est ça ? -
Pourquoi les gens ne font que se
plaindre ? Ils ont le pouvoir de créer une existence à leur
image. Si tu te plains, ne t’en prends qu’à toi-même. TU as
choisi. D’autres n’ont pas le choix. -
Pourquoi je parle à mes amis sur
un « mur », symbole de séparation ? Pourquoi de mes amis, je me
demanderai toujours sur lesquels vraiment je peux compter en cas de
besoin ? -
Pourquoi je marche en regardant
mes chaussures ? Pourquoi si je veux me fondre dans la masse, il vaut mieux que je tire la gueule plutôt que de sourire ? -
Pourquoi ma porte se ferme plus facilement qu’elle ne s’ouvre ?
-
Est ce que l’on s’énerve toujours pour des bonnes raisons?
Oui, c’est vrai, ces réflexions sont simplistes (on dirait du Marc Levy?? Ah non, quand même pas!!) mais elles le sont volontairement. Car au Népal, les choses simples prennent toute leur valeur. Et quoi de plus simple que le partage?
J’arrête là, je trouve simplement qu’on est égoiste, moi y compris. Je ne suis pas une sainte.
On a tout, ils ont rien. Ils envient la
vie occidentale que l’on mène. S’ils savaient. Je les regardent et
je ne souhaite qu’une chose ; qu’ils ne deviennent jamais comme
nous.
cœur comme un pays au peuple fier et exceptionnel.
Merci de me lire.
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