dans le nord-est du Cambodge. Semi-sauvage, bien que de plus en plus
déboisée, cette région offre de nombreuses possibilités.
m’intéresse le plus, est la visite des minorités environnantes et
plus précisément les Tompuons.
parlent leur propre langue et se regroupent dans des petits villages,
vivant essentiellement de la culture du riz.
centrée autour de la croyance dans les esprits et les sacrifices
sont encore très fréquents.
nos amis les Tompuons que je vais rencontrer avec Marina, une jeune
brésilienne rencontrée à la guest house et un jeune guide Tompuon
que j’ai eu du mal à trouver.
stupéfaite par le nombre de femmes qui fument. C’est assez rare en
Asie de voir des femmes fumer mais ici, c’est la norme.
Et évidement, elles fument pas des
malboro..
c’est ignoble..), soit la cigarette maison dont le tabac est enroulé
dans de la feuille de bananier (non, là, j’ai pas essayé..).
sont crades, très crades. J’ai envie de les débarbouiller des pieds
à la tête et surtout leur enlever la morve qui coule sans arrêt de
leur nez. Pourtant, tous les jours, on va à la douche. Évidemment,
pas de salle de bain ni même de toilette ici (même pas un trou. Il
faut aller se soulager dans la forêt environnante.).
servent de douche commune, de laverie, d’aire de jeux.
3ème constatation : les enfants,
peu habitués à voir des touristes ont peur de moi. Les tous petits
surtout qui se mettent à hurler dès qu’ils me voient (oui, je suis
une sorte de monstre pour eux!!). C’est assez déstabilisant. J’ai eu
du mal à établir le contact car même jusque 7-8 ans, ils se
montrent très timides envers moi. Ils me tournent même le dos quand
ils me voient !
leur faire décrocher quelques sourires. Et les grands sont moins farouches.
attachante nous pousse à rester la nuit. Boa qui m’apprend comment
rouler une cigarette, Boa qui m’apprend comment danser la danse
traditionnelle, Boa qui veut m’apprendre à parler tompuon. Bref,
Boa, ma maman tompuon.
Boa |
maison ainsi que le jeune couple que forme sa fille avec son nouveau
mari. À 16 ans, elle est déjà enceinte.
Maison de la famille avec la cuisine à coté |
qui vient dans la famille de la mariée pendant 3 ans. Ensuite, ils
déménagent pendant 3 nouvelles années dans la famille du marié
avant d’être enfin prêts selon la communauté à avoir leur propre
toit.
traditionnel tompuon, que maintenant aucune femme ne porte en dehors
des festivités.
L’originalité réside dans les fleurs
dont elles se ornent la tête.
Les Tompuons sont certainement l’ethnie
qui m’a le plus décontenancée quant à sa place aujourd’hui dans la
société.
Les jeunes s’habillent à
l’occidentale, rechignent à perpétuer les traditions, ne veulent
pas travailler au village mais rêvent d’une vie en ville.
par jour auxquels ils ont droit, on sort la télévision et on
regarde avec les voisins moins équipés une vidéo-karaoké.
Bref, on nage entre deux eaux, on
oscille entre traditions et modernité. Et comme toujours, on se
demande ce que sera une communauté tompuon dans 10-15 ans.
Dans un des villages nous avons droit à
un concert car les tompuons sont réputés pour être de grands
musiciens.. qui chantent encore mieux quand ils sont bourrés.
Ah, et je m’initie au noir et blanc donc dites-moi ce que vous en pensez!
perles aux voyageurs donc ne vous limitez pas aux temples d’Angkor !
-
bus de Kratie à Ban Lung :
6h30 de trajet, 8$. -
GH Tree top ecolodge : 7$ la
chambre. Très correcte mais pas d’eau chaude. Sinon, bunglow à
12$. Ils font aussi resto. -
guide Tampuon (je suis passée par
l’agence Parrot Tour) : 25$ par jour
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