dans l’écriture de ce nouveau post. Suite à des événements que je
vous relaterai dans l’article qui viendra.
m’auto-insulte et m’auto-frappe.
est digne d’une blague de collégien. J’ai honte mais j’assume car le
lien est désormais tout trouvé pour vous présenter ma nouvelle
étape : Un tour en moto dans le Ha Giang.
Car je suis toujours bloquée à Hanoi
dans l’attente de mon nouveau passeport. Il pleut sans discontinuer
et j’en ai marre. Autant bouger. Et tout le monde me vante la région
du ha Giang (prononcez Ha ziang) dans le nord du Vietnam ;
alternative à Sapa qui me tente beaucoup moins vu le nombre de
touristes qui y transite chaque année.
d’ethnies très différentes et j’y vois là le point d’orgue de ma
découverte du Vietnam.
conduit à la ville de Ha Giang. Sans intérêt. Cette ville est
particulièrement laide. Je me pose dans un hôtel pourri et attend
le guide que j’ai contacté : un certain Johnny qui doit me
conduire et guider dans cette région au guidon de sa moto.
Grosse déception. J’ai un très mauvais feeling avec lui. Il n’est
pas souriant, ne comprend pas que je lui demande d’aller dans des
endroits reculés, et me demande en plus un prix exorbitant pour mes
petits moyens : 50$ par jour, sans compter les frais
d’hébergement et de nourriture que je dois lui payer en plus.
peu cher payé ou trop cher payé pour son travail (je rappelle que
le salaire moyen est de 100$ au Vietnam par mois) mais en tout cas ça
entame pas mal mon budget. Je n’ai jamais payé aussi cher un guide
en tout cas. Finalement il me baisse à contrecœur à 40$.
budget, je ne le sens pas du tout mon guide.
chercher un autre. Et je n’en trouve pas ! Quand je contacte un
énième hôtel à la recherche d’un nouveau guide. J’ai une lueur
d’espoir : il en connaît un qui parle anglais et me dit que le
guide va me rappeler dans 5 minutes. Et 5 minutes plus tard, j’ai un
effet un appel.. du dit-Johnny. Heureusement que j’ai reconnu son
numéro et que je n’ai pas décroché. L’angoisse !
et visiter la région du ha giang, je dois me coltiner Johnny le
pas-souriant.
laquelle il n’existe que lui dans le coin : il est très pote
avec la mafia et n’hésite pas à recourir à celle-ci si jamais un
autre guide s’amuserait à proposer ses services dans la même région
et à casser son monopole : il peut donc bien imposer ses prix
le Johnny. C’est ça ou rien.
allons-y. Et je ne veux pas rester dans cette ville de Ha Giang peu
accueillante.
moins il ne pleut pas. Et c’est donc derrière mon « guide »
que je commence cette 1ere journée pour un trajet ha Giang- Yen
Minh.
difficilement praticable; je suis surprise, elle est en relativement
bon état.
pas dans les villages malgré ma demande expresse de la veille. Je le
lui dis. Il s’arrête alors dans un village, se gare et me dit « ben
vas-y maintenant ». Euhhhh, tu ne veux pas m’accompagner ??
C’est quand même mieux pour communiquer avec les gens ?
près de la moto, on ne sait jamais avec ces gens et puis de toute
façon je parle pas leur langue.. »
Johnny le pas-souriant ??? Un guide est celui qui, curieux et
animé par son envie de partage, fait découvrir à autrui sa
culture, ses connaissances.. J’ai toujours eu des guides de ce
genre-là. Mauvaise pioche pour le Ha Giang. Johnny n’est donc pas un
guide, c’est un chauffeur.
finis par le prendre en grippe pour de bon. Et je pense que c’est
réciproque.
lorsqu’il a sa dose d’alcool ou bien quand il parle d’argent. Tout à fait mon genre!
n’en ferai que 3.
3 jours pendant lesquels j’ai pu
admirer la beauté des paysages de cette région. Rizières en
terrasse, forêt karstique, plaine et collines aux formes
sensuelles.. C’est superbe. Et je n’ose imaginer ce que cette région
peut apporter au voyageur qui a la chance d’y aller quand il fait
beau et que la lumière inonde ce décor si inspirant.
rencontre avec les ethnies qui fait de ce voyage dans la région un
moment fort.
mieux mais cependant j’ai quand même réussi à apercevoir la
richesse de ces différentes communautés qui co-habitent dans une
harmonie qui donnerait des leçons à beaucoup.
on a peur, c’est celui qu’on accueille. A qui on ouvre sa porte, à
qui on propose immédiatement un verre, du riz ou autre. A qui on
offre son plus beau sourire. A défaut d’autre communication
possible.
cours de mes différent voyages et je suis toujours aussi touchée de
les découvrir. Des conditions sommaires, oui. Des vies à
travailler, oui. Des enfants sales qui manient la machette dès 3
ans, oui.
alors ??
qu’ils sont ensemble. Parce qu’ils peuvent compter les uns sur les
autres, parce qu’ils ont du respect pour autrui, parce que l’esprit
de communauté l’emporte sur des envies égoïstes.
profitez. C’est vous qui avez raison. Cette société est celle qu’on
a perdu.
minorités, je suis heureuse.
n’arrivera pas à me gâcher mon expérience dans le Ha Giang.
La vidéo de 4 minutes:
y retourner dans d’autres conditions : un vrai guide pour
commencer, quelques nuits à dormir dans les villages et à un moment
de l’année plus propice.
dont je rêve.
revisiter. Pourtant j’en ai parcouru des destinations. J’en ai aimé
tellement. Mais y revenir risquerait d’entacher le souvenir parfait
que j’en ai.
aimé. Et ma liberté m’a permis d’en fuir dès que possible.
goût particulier. C’est la première fois que j’ai aimé un endroit
mais avec l’envie furieuse d’y revenir un jour.
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