J’avais décidé de prendre 2 jours de repos total. Direction un petit resort, dans un petit village entouré de montagnes. Quelques cabanes. Un couple d’allemands, un japonais et moi.
Je rêve d’une grasse mat. Je suis reveillée à 7h.. par un bruit de perceuse. Pas le bruit des cigales asiatiques, non, une vraie perceuse.
C’est le japonais qui fait des chaises en bambou. ça l’amuse. Pas moi. Je suis reveillée du mauvais pied.
Il continue toute la matinée. Je me plains mais je sens bien que je le prive de son grand plaisir (??!!).
J’avais prévu de ne rien faire. Ne pas bouger pendant 2 jours mais le japonais recommence. Du coup, je prend une moto, me renseigne sur les routes asphaltées des alentours. Pas envie de me retrouver dans la même galère qu’à Mae hong son.
Visites de village. Bons moments.
Puis dos d’âne pas vu. Vol plané sur la chaussée. Trou noir mais je remonte sur la bécane qui heureusement redemarre malgré quelques bouts de ferraille laissés sur la route.
Je saigne, j’ai des vertiges, le poignet en feu. Guesthouse puis hopital. Gros bobo bien degueu au genou et poignet foulé. Ca, c’est le plus galère.
Et pourtant je faisais attention…
la boucle est bouclée. Je me casse la gueule à mon arrivée en Thailande, je me recasse la gueule à 2 jours du départ.
Je suis maintenant une voyageuse handicapée avec bras en echarpe et qui boite. Visite obligatoire chaque jour dans les hopitaux qui devront joncher mon parcours dans les prochains jours. En plus, il faut que je dégage de la Thailande, mon visa expire..
Ca va être chaud..
Bon, de me plaignez pas, il fallait bien que cela m’arrive. Ne vous inquietez pas pour moi. si mon seul problème dans la vie c’est d’avoir un poignet foulé et des égratignures au genou, alors c’est que tout va bien!
Pour quand même mettre une photo, 30 minutes avant mon accident, on me parait des habits traditionnels de la tribu des Lahu.
Maintenant, j’ai une écharpe au bras en guise d’accessoire..
Merci de lire une estropiée..
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