vers la capitale du Nagaland, Kohima. Encore une journée de
transport, ponctuée de nombreux arrêts aux check points tenus par
des policiers tous corrompus. En tant qu’étrangère, je dois
m’enregistrer à chaque fois. C’est long, fastidieux, je m’en veux de
bloquer ainsi mes compagnons de route coincés dans le bus ou le taxi
collectif.
Et où tu vas, et d’où tu viens, et il est où ton guide,
et comment il s’appelle ?.. Donne moi des photocopies de ton
passeport et de ton visa. Et une fois que tout ça est terminé, j’ai
systématiquement droit à la photo souvenir sur l’un des portables
de ces flics un peu zélés mais qui me laissent repartir à chaque
fois pour continuer la route. Dès que je peux, j’essaye de me cacher
sous un foulard pour ne pas qu’ils ne me reconnaissent et éviter
ainsi un nouveau questionnaire. Ils sont rarement dupes.
tentaculaire qui s’est accrochée à toutes les collines alentours.
bon.. problème de chargement pour certaines photos.. grrrr. |
balade dans cette ville, moins je réalise que je suis encore en
Inde. Peu ou pas de tête d’indiens. Les visages sont de traits
thaïlandais, chinois, tibétains. Les filles sont habillées à
l’occidentale.
d’influence asiatique. Au marché, on trouve des bonnes petites
chenilles,
d’État. Le lendemain, je me dégote un guide qui m’explique sans
que cela m’étonne que l’état milite pour son indépendance. Non,
mon guide n’est pas Indien, ne se sent pas indien et les indiens le
lui rendent bien.
maintenant mais je prend les paris que d’ici une 50taine d’années
cela sera réel. D’ailleurs le Nagaland a sa propre armée, source de
conflits fréquents avec l’armée indienne. Les policiers sont
partout, c’est impressionnant.
villages angamis. L’ethnie majoritaire de cette partie du Nagaland.
Les villages y sont encore différents, les maisons généralement en
tôle et en bois, et ornées parfois de cornes de buffle, symbole de prospérité.
nouveau une école.
peu renfermés. Les traits sont durs, signes d’une dure vie de labeur
dans les champs et rizières.
Mais les visages des gamins toujours aussi fascinants.
Après mes deux jours à Kohima, me
voilà repartie pour un nouvel état, Manipur dont la capitale est
Imphal.
pourrais difficilement expliquer pourquoi. De grandes artères,
bâtiments impersonnels. Et toujours des policiers partout qui me
font peur plus qu’ils ne me rassurent.
agréable à visiter, un des plus grands d’asie dont les stands
sont exclusivement tenus par des femmes.
pars pour quelques jours de farniente en Malaisie, histoire de
plonger un peu.
en Inde. Toujours fascinante, toujours émouvante, toujours
fatigante.
que j’éprouve envers cette inde multiple, l’amour l’emportant
majoritairement. Mais quand même, parfois, elle m’exaspère.
dernière, et peut être encore moins.
passionnante mais déroute le voyageur.
Quelle connexion entre les fervents
hindous de Varanasi et les konyaks tatoués catholiques de Mon ?
Quelle connexion entre les palais du
Rajasthan, les villages en tôle angami de Kohima, les backwaters du
Kérala ?
peu plus, tu es si difficile à saisir mais comme j’aime les défis,
je reviendrai te voir peut être bientôt.
m’éloigner de toi.
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