cette première étape vers le nord du Yunnan.
Dali (ne le prononcez pas à la française, personne ne vous comprendra ! ça
ressemble plus à Dâââliii).
faut bien 10 minutes pour comprendre où je dois aller pour acheter mon billet,
qu’en montant dans le bus une odeur plus que nauséabonde m’explose en pleines
narines, et que les places ont été conçues pour un chinois type et que mes
genoux sont ankylosés à mi-trajet, les 4h30 de route se déroulent bien,
d’autant que j’échange un peu avec mon voisin qui baragouine quelques mots
d’anglais (Alléluia !!)
kilomètres de la vieille ville de Dali où je loge.
de bus me prend par le bras en s’exclamant « non, non, pas de taxi !
viens, suis moi. Bus, bus ! ».
le taxi car je ne sais pas où est mon hôtel, je suis chargée, et j’ai hâte de
me poser.. Donc non, merci.
me dire « follow me, follow me, taxi expensive, local bus better ».
Et il se met à marcher devant moi.
sourit en répétant follow me..
une grosse artère où enfin nous nous arrêtons à l’arrêt de bus. Ce dernier
arrive d’ailleurs très vite. Mon voisin me fait alors signe qu’il faut que je
monte dans le bus. « hein, quoi, mais tu montes pas avec moi ? je te
follow et toi ne me follow pas ?? »
souriant (sadique!!) en me disant de monter dans le bus, j’en déduis qu’il me laisse seule
à mon triste sort.
tout le monde avec mon sac au milieu de la minuscule allée. Et assez inquiète
car je ne sais pas du tout où m’arrêter !
vois défiler les arrêts et les kilomètres en arrivant à la navrante
conclusion : au pire, ben je fais le tour complet du bus pour revenir à
mon point de départ et prendre… un taxi ! Ah elle est belle la voyageuse! Pathétique.
rire ceux qui m’entourent, j’aperçois au fond 2 jeunes qui j’espère pourront me
comprendre. Expédition jusqu’au fond du bus, sortie de mon lexique, et ouf, ils
ont l’air de saisir mon désarroi et me disent que mon arrêt est celui-là même
que dessert le bus. Je cours avant que la porte ne se referme.
là, nouveau problème : je ne sais pas où est mon hôtel..
trouve.
commence à perdre patience et j’ai faim ! Après 30 minutes je trouve enfin
la solution en me dirigeant vers un mini bus qui tourne dans la vieille ville
et dont le conducteur connait l’adresse de mon hôtel ! (je l’ai béni sur
plusieurs générations)
montagnes. Je me rassasie, me pose un peu et je vais faire un tour dans la
vieille ville.
c’est une foule de touristes chinois qui l’envahit. Les magasins de
souvenirs cachent les merveilles d’architecture que l’on soupçonne derrière les
stands.
touristique, je dois bien avouer que je suis là pendant la golden week, qui est
une des deux semaines de vacances annuelles auxquels ont droit les chinois. Et
quand un milliard de chinois se déplace, ce n’est pas étonnant de les voir
partout.
perche-selfie. Les chinois se perche-selfisent à tout va !
pour parler au téléphone…
solutions pour apprécier Dali est de me lever aux aurores le lendemain pour me
balader dans les rues avant que les magasins n’ouvrent, avant que les touristes
n’arpentent les rues.
activités matinales.
Danse des serviettes chinoises? |
Tai chi au sabre |
?? |
être cette ville avant que le tourisme ne fasse ses dégâts.
sont magnifiques.
besoin de calme et me réfugie dans un petit village à 4 heures de bus, Nuodeng.
Cette fois, j’ai bien fait les choses et ai demandé que quelqu’un de la
guesthouse vienne me chercher à la gare routière.
ruelles en escalier se succèdent et s’entremêlent. Il fait bon s’y perdre.
Ma guesthouse |
habitants peuvent se retrouver en dehors de chez eux. Je le remarque aux
nombreuses visites que ma famille reçoit tout au long de la journée.
particularités : (Arachnophobes, ne lisez pas ce qui va suivre.)
carré ! Elles ont tissé leurs toiles partout ! Et elles sont assez
impressionnantes même si apparemment pas dangereuses.
Combien en voyez-vous? |
du sel, les conditions étaient parfaites pour nous offrir un bon jambon cru
qu’ils mangent.. cuit. Pas mauvais du tout.
anglais évidement..) sont adorables et on me chouchoute en me préparant des
repas locaux.
étape, shaxi. A 6h30 je suis prête mais mon hôtesse me fait comprendre que je
ne peux pas partir. Un typhon a sévi, Il a plu toute la nuit et la route en
construction qui relie le village à la ville à coté est inondée, donc coupée.On me montre les images des villes voisines avec un mètre d’eau. Je ne
suis donc pas plus mal sur mon village perché.
maintenant sans discontinuer depuis plus de 24 heures et j’espère ardemment que
demain je pourrai partir bientôt. A suivre..
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