Alors je réfléchis sur la manière de rendre mon expérience plus enrichissante.
Et comme j’ai une très bonne amie sage-femme qui me pose des questions sur ce sujet, et bien, je décide de m’intéresser à la maternité dans cette région rurale.
Je me penche sur ce dossier, en grande partie inconnu par ma pomme (Autant demander à une religieuse d’enquêter sur les bordels..).
Mais bon, ma nature curieuse et mon envie d’échanger à tout prix ont eu raison de mon manque de connaissance sur cette étape de vie partagée par de nombreuses femmes.
Et là, je rends hommage à mon cher guide Shakeel qui m’a été très utile. Nous avons pu interviewé le personnel du petit hôpital de Nangur, des femmes enceintes, les métanines (les femmes que le gouvernement payent pour aller dans les villages donner des informations concernant la santé, la nutrition..), des sages femmes traditionnelles (suin en inde)..
Bref, un sujet dont j’espère avoir fait le tour dans cette vidéo qui marquera mes débuts journalistiques amateurs avec tous les défauts qu’elle comportera.
Mais dont je suis assez fière quand même parce que dis, c’est quand même un sacré boulot !!!! (là, c’est une menace à peine déguisée pour t’obliger à regarder la vidéo et me laisser un commentaire pour me dire ce que tu en penses !!)
Merci de m’avoir lue (petit texte car tout est dans la vidéo que tu viens de regarder. Quoi ??!! Tu ne l’as pas vue ?! ——–> monte un peu ton écran et REGARDE !) Tu savais, toi, ce qu’on faisait avec le placenta là-bas ?
Quelques portraits des personnages que vous avez FORCÉMENT vus dans la vidéo..
J’aurais du avoir une carrière de dictatrice..
Trêve de rêves, quelques précisions sur ce sujet:
– la place des hommes: inexistante ou presque. La maternité est un sujet qui se traite entre femmes. La jeune femme enceinte est en général prise en charge par sa belle-mère, avec laquelle en principe elle vit.
– l’avortement: sujet compliqué car si la femme n’a pas le droit en inde de connaître le sexe de son futur enfant, il est encore souvent très préférable d’avoir un garçon plutôt qu’un fille. C’est pourquoi les plus fortunées iront dans certaines cliniques payer pour connaître le sexe de leur enfant. Si par « malheur » il s’agit d’une fille, de nombreuses femmes préféreront avorter. Il s’agit là d’un vrai génocide féminin et on estime à environ 500 000 chaque année le nombre d’avortement séléctif où les petites indiennes sont éliminées bien avant leur naissance…
Baisers indiens.
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