En cloque – Bastar – 15.03.17

Comme je l’ai expliqué dans mon post précédent, cette région du bastar me laisse un goût amer car j’ai du mal à établir de vrais échanges.Et c’est embêtant car j’ai quand même prévu de rester une semaine.
Alors je réfléchis sur la manière de rendre mon expérience plus enrichissante.

Et comme j’ai une très bonne amie sage-femme qui me pose des questions sur ce sujet, et bien, je décide de m’intéresser à la maternité dans cette région rurale.


Je me penche sur ce dossier, en grande partie inconnu par ma pomme (Autant demander à une religieuse d’enquêter sur les bordels..).
Mais bon, ma nature curieuse et mon envie d’échanger à tout prix ont eu raison de mon manque de connaissance sur cette étape de vie partagée par de nombreuses femmes.

Et là, je rends hommage à mon cher guide Shakeel qui m’a été très utile. Nous avons pu interviewé le personnel du petit hôpital de Nangur, des femmes enceintes, les métanines (les femmes que le gouvernement payent pour aller dans les villages donner des informations concernant la santé, la nutrition..), des sages femmes traditionnelles (suin en inde)..

Bref,  un sujet dont j’espère avoir fait le tour dans cette vidéo qui marquera mes débuts journalistiques amateurs avec tous les défauts qu’elle comportera.
Mais dont je suis assez fière quand même parce que dis, c’est quand même un sacré boulot !!!!  (là, c’est une menace à peine déguisée pour t’obliger à regarder la vidéo et me laisser un commentaire pour me dire ce que tu en penses !!)

Merci de m’avoir lue (petit texte car tout est dans la vidéo que tu viens de regarder. Quoi ??!! Tu ne l’as pas vue ?! ——–> monte un peu ton écran et REGARDE !) Tu savais, toi, ce qu’on faisait avec le placenta là-bas ?

Quelques portraits des personnages que vous avez FORCÉMENT vus dans la vidéo..

J’aurais du avoir une carrière de dictatrice..

Trêve de rêves, quelques précisions sur ce sujet:
– la place des hommes: inexistante ou presque. La maternité est un sujet qui se traite entre femmes. La jeune femme enceinte est en général prise en charge par sa belle-mère, avec laquelle en principe elle vit.
– l’avortement: sujet compliqué car si la femme n’a pas le droit en inde de connaître le sexe de son futur enfant, il est encore souvent très préférable d’avoir un garçon plutôt qu’un fille. C’est pourquoi les plus fortunées iront dans certaines cliniques payer pour connaître le sexe de leur enfant. Si par « malheur » il s’agit d’une fille, de nombreuses femmes préféreront avorter. Il s’agit là d’un vrai génocide féminin et on estime à environ 500 000 chaque année le nombre d’avortement séléctif où les petites indiennes sont éliminées bien avant leur naissance…

Baisers indiens.


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Commentaires

  1. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Merci pour cette vidéo, c'est super de découvrir comment ces femmes vivent la maternité encore souvent ancrées dans des traditions ancestrales.
    Merci pour ce beau partage.

    Lulu

  2. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Alors là ma biche, en tant que future sage-femme tu ne pouvais pas me faire de plus beau cadeau….! merci pour ce reportage très riche qui me permet de découvrir la maternité sous un autre angle que le notre! leur approche est pleine de bon sens et avec une touche de spiritualité en plus, le charme opère !

  3. Avatar de shivana
    shivana

    Tu as drôlement travailler pour ta copine Sage femme….
    Tu as eu un super contact pour que ces femmes se livrent autant.
    Bravo à toi
    Comme cela, on pourra partir avec Charlotte pour tester ses connaissances dans un terrain un peu …différent du nôtre !!

  4. Avatar de Unknown

    Quel beau début de reporter!!!
    Congrrrratulations!!!!!
    Besitos

  5. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Super reportage et pour quelqu'un qui n'est pas familiarisé avec ce monde ( voir la bonne sœur ��) tes questions sont pertinentes.
    Je découvre que avorteur est légal alors qu'en Occident des voix s'élèvent pour le supprimer… Et les maris dans tout ça ? Comment vivent ils la contraception ?
    Encore une fois ton reportage me touche.
    10 000 ��

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